Résumé du livre « Jusqu’à la mort du Franc CFA » de Souleymane Boel un thriller palpitant sur la décolonisation monétaire de l’Afrique

L'écrivain et scénariste Boel Souleymane atypique et subversif

Jusqu’à la mort du franc CFA

Le prix du refus de la servitude monétaire

ParSouleymane Boël

Thème :Roman psychologique

Date de publication :03/07/2020

Cinq ans après le meurtre de son père, tout semble s’éclaircir comme le lever de l’aube pour Akil, fils d’un jeune et brillant économiste nigérien qui a fini criblé de balles sur le parking d’un hôtel de Niamey, à la fin d’une conférence pour la sortie de son premier livre dénonçant la répression monétaire des anciennes colonies africaines de la France. Peu de temps après avoir quitté le Niger pour la banlieue parisienne, Akil tombe sur une coupure d’un journal retrouvé dans la chambre maternelle. Cette découverte bouleversante met subitement un terme au mensonge d’une mère protectrice sur les circonstances exactes de la mort de son mari ayant sciemment souhaité tenir son fils unique à l’écart du militantisme africain. En découvrant cette vérité cachée dans le livre…

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Résumé du livre « Jusqu’à la mort du Franc CFA » de Souleymane Boel un thriller palpitant sur la décolonisation monétaire de l’Afrique

Jusqu’à la mort du franc CFA

Le prix du refus de la servitude monétaire 

Par Souleymane Boël

Thème : Roman psychologique

Date de publication : 03/07/2020

Cinq ans après le meurtre de son père, tout semble s’éclaircir comme le lever de l’aube pour Akil, fils d’un jeune et brillant économiste nigérien qui a fini criblé de balles sur le parking d’un hôtel de Niamey, à la fin d’une conférence pour la sortie de son premier livre dénonçant la répression monétaire des anciennes colonies africaines de la France. Peu de temps après avoir quitté le Niger pour la banlieue parisienne, Akil tombe sur une coupure d’un journal retrouvé dans la chambre maternelle. Cette découverte bouleversante met subitement un terme au mensonge d’une mère protectrice sur les circonstances exactes de la mort de son mari ayant sciemment souhaité tenir son fils unique à l’écart du militantisme africain. En découvrant cette vérité cachée dans le livre de son père, l’enfant semble bien décidé à parachever la lutte pour l’indépendance monétaire commencée par son père.

Extrait du livre « La chaise du tigre » (Jugé coupable d’être ouïghour) de Souleymane Boel

Non ce n’était pas un cauchemar.

En rouvrant les yeux Omar fut sanglé sur la chaise du tigre après avoir été battu par la police chinoise jusqu’à en perdre connaissance.La chaise du tigre pour ceux qui ignorent quel genre de vilenie cela est il s’agit d’un outil de torture intrinsèquement cruel et inhumain largement utilisé en Chine sur les Ouïghours. Il s’agit d’un siège métallique permettant d’immobiliser les pieds et les mains du détenu pour qu’il se retrouve totalement immobilisé pour être à la merci de leurs bourreaux. Malgré la douleur qu’il pu ressentir un souvenir lancinant s’aimanta à son cerveau où il se revit jouer en toute innocence avec son frère Kaeydan. L’enfance est une étape parsemée de désillusion car on apprend à se construire dans un monde où les bulldozers peuvent écraser les maçons. Né dans le dénuement le plus total dans une région montagneuse pauvre du Sud Est de la Chine Omar et Kaeydan sont deux frères ayant deux ans d’écart chacun. Deux petit-fils d’ouvriers agricoles fruitiers qui à la mort de leurs parents ont pris des trajectoires totalement différentes.Lorsque leurs parents sont mort ils ont tous les deux rejoint la ville d’Ürümqi. Omar avait seize ans lorsqu’il a commencé à travailler dans un petit restaurant en tant que plongeur. Il avait un rêve économiser et ouvrir le sien. Dix ans plus tard il a réussi et a pu ouvrir le Tarim son restaurant. Quant à Kaeydan lorsqu’il est arrivée chez sa tante elle lui a trouvé un travail dans une petite quincaillerie de la ville dont le tenancier était racketté par la pègre chinoise..Très vite il se lia d’amitié avec le bras droit du caïd de la pègre. Et quatre mois après avoir fait sa connaissance avec lui il décida d’arrêter son travail. Comme le quincailler connaissait très bien sa tante il parla à Tao pour s’arranger à ce qu’il la foute en veilleuse il ne devait aucunement dire à sa tante que Kaeydan avait arrêté de travailler pour lui pour bosser avec Tao. Alors Tao sa nouvelle amie débarqua un soir dans sa boutique quelques minutes avant la fermeture en saisissant un marteau sur une étagère en le menaçant:Désormais le petit va bosser pour moi mais pour sa tante il est toujours à temps plein chez toi. -J’espère pour toi que tu vas rester muet comme une carpe où sinon je reviendrai pour te clouer la peau de tes couilles. En rentrant dans ce milieu par le biais de Tao très vite Kaeydan oscilla entre règlements de comptes et livraison de cocaïne. Tao le perçu tout de suite comme un voyou ambitieux prêt à un grimper les échelons uns par uns. En faisant la connaissance de Tao il trempa dans tous les milieux: jeux d’argent, trafic d’opium, prostituées, meurtres, mais aussi accords inavouables avec les autorités locales par le biais de la corruption en portant sur lui de très grosses sommes d’argent.Son train de vie attira la suspicion d’Omar son grand frère qui tenta de le raisonner. Les illusions se perdent en regardant à l’horizon de la vérité.Mais Kaeydan avait les deux yeux bandés par son désir de sortir de la pauvreté. Omar le conseilla mais il n’en fit qu’à sa tête. Pourtant lui aussi comme son frère rêvait de devenir cuisinier. Mais c’est peut-être parce qu’on oublie trop vite nos rêves que nos cauchemars se ressemblent.

Extrait du livre « La chaise du tigre »( jugé coupable d’être ouïgour de Souleymane Boel

Poste de police de la ville d’Urumqi 14h02 

Premier interrogatoire de police pour

Oumar après avoir été foŕcé à rester pendant deux heures à s’asseoir sur une planche à stries avant de comprendre ce qui lui arrive.

Un inspecteur de police chinois s’avance vers lui vêtu d’une veste marron et un cigare allumé affichant un regard froid et sadique avant de recracher la fumée de son cigare dans son visage.

Il débute sèchement son audition par une série de questions après avoir posé la photo d’un suspect sur son bureau de la même manière qu’un joueur de poker aurait pu dévoiler son jeu de cartes:

-« Parle-moi un peu de ce type.

Qu’est-ce que tu sais de lui? 

Vide ton sac si tu ne veux pas morfler. »

 Pas grand-chose il vient de tant à autre dans mon restaurant.

Est-ce que si vous auriez un restaurant vous seriez tout ce que peuvent faire ceux qui y viennent manger dans votre établissement? »

Le flic raidit son visage de rage et s’énerva directe après avoir entendu cette phrase en lui assénant un premier coup de matraque au point de le projeter au sol en crachant sur lui:

-« Sale putain d’ouïghour n’inverse pas les rôles.

ici c’est moi qui pose les questions.

Tu n’as le droit qu’à une chose c’est de me donner des réponses espèce de sale merde.

je suis convaincu que tu sais quelque chose.

Alors tu ferais mieux de te mettre à table dès maintenant avant d’aller retourner t’asseoir sur ta planche et avoir le cul aussi bleu que celui d’un schtroumpf.

Dans la nuit du 8 mars 2014, le vol MH370 reliant Kuala-Lumpur (Malaisie) à Pékin (Chine) a disparu des écrans radars.

À bord sur les 239 personnes qui s’y trouvait se trouve cet homme que tu peux voir sur la photo.

Et selon plusieurs sources d’informateurs il y mange au: » Tarim »ton putain de restaurant.

Ecoute-moi bien tant  qu’on n’aura pas retrouvé la putain de boite noire de cette avion  et que la piste d’une action terroriste ne sera pas définitivement écartée.

Je te garantietu n’es vraiment  pas prêtde sortir d’ici.

Le gouvernement chinois m’a demandé de m’occuper spécialement de toi pour recueillir le maximum d’information sur cet homme qui pourrait être la clé de l’énigme de la disparition de cette avion.

Je te garantis que tu n’es pas prêt de sortir d’ici.

Le gouvernement chinois m’a demandé de m’occuper spécialement de toi pour recueillir le maximum d’informations sur cet homme qui pourrait être la clé de l’énigme de la disparition de cet avion. »

Le cœur battant par la peur Omar est suspendu au plafond, menotté les bras attachés. Les agents de la police chinoise se donnent donne à cœur joie pour le frapper et à chaque fois qu’il vacille ils molestaient avec rage en frappant toujours plus fort sur les parties les plus sensibles de son corps.

Les interrogatoires s’enchaînent et malgré ses yeux bandés et sa bouche bâillonnée  il repense au sourire de sa petite fille en tentant de supporter cette affreuse douleur insoutenable qui brûle la chaire de sa peau. 

En la sentant grandir en lui  il commence à amèrement comprendre que la police chinoise cherche à obtenir des informations sur un homme étant un  habitué de son restaurant. 

Le simple fait qu’il soit ouïghour et qu’il est embarqué à bord du vol MH370 qui a anormalement disparu des radars faits de lui le suspect n1. 

Omar ne sait rien de cet homme à part qu’il a pour habitude de venir tous les midis dans son restaurant le Tarim pour y prendre une soupe tchuretchure et qu’il a l’habitude de la terminer par deux verres de thé aux quinze fleurs. 

Au fil que les heures défilent les premiers interrogatoires deviennent des cruelles séances de torture.

Les policiers se relaient entre eux pour assurer la constance de questions répétitives qu’il pourrait lui-même leur poser. 

Fatigué par une souffrance endurée et la privation de sommeil. 

Omar craque en hurlant à son tour sur eux comme pour tenter d’alléger sa douleur lancinante qui le fit trembler:

-« Vous perdez votre temps avec moi la seule chose que je sais sur ce type est qu’il a l’habitude de prendre toujours le même repas. 

D’ailleurs il n’a jamais changé depuis le premier jour qu’il est venu dans mon restaurant. 

Je ne lui ai jamais adressé la parole sauf pour le saluer ou lui présenter l’addition. »

Les cerveaux des flics étaient sous pression ils étaient comme des bouteilles de soda qu’on aurait pu agiter avant de les décapsuler.

Un flic à l’haleine fétide ayant pris le relais de la barbarie se met à hurler sur lui:

« Espèce de sale putain d’ouïghour je te garantis que je vais te faire parler. 

Si tu nous dis pas toute la vérité immédiatement je te promets de te faire une blepharoplastie par traumatisme en ramenant tes couilles dans un bocal à piranhas»

Au bout des mêmes questions et des mêmes sévices les enquêteurs chinois se rendirent à l’évidence que ce pauvre restaurateur ne savait rien. 

Mais au lieu qu’il soit relâche pour rentrer chez lui il fut emmené de force dans un long train où pouvaient s’entasser des hommes et des femmes ouïghours pour y être conduit dans un camp de rééducation politique. 

Photo de Martin Lopez sur Pexels.com